Chaque année d
epuis 2002, Mauves-sur-Loire accompagne son festival « Mauves en Noir » d’un recueil mêlant textes d’auteurs invités et lauréats d’un concours de nouvelles, tout ce beau monde bûchant sur un même thème. La Noiraude ne peut qu’approuver ce genre d’initiative, son propre recueil annuel fonctionnant sur le même principe !
Cette année le festival de Mauves fêtait ses dix ans, et quoi de plus naturel qu’en faire le thème du recueil ? Résultat : 22 nouvelles, de Maurice Attia à Aglaé Zebrowky, dont vous pouvez découvrir la liste complète ici, sur le site du festival. On y croise des d’anciens lauréats du concours de la Noiraude, ce qui fait plaisir de voir que la flamme du noir brûle toujours chez les « amateurs ». Salutations costarmoricaines à Annick Demouzon, Axel Sénéquier et Jean-Christophe Tixier !
Pour ce recueil 2011, Sylvie Rouch, a composé une préface qu’elle qualifie elle-même de petit délire oulipo-poulpien. Mais lisez plutôt :
DIX
(inventaire en annexe aux Edits de Mauve)
Les DIX chats d’Hurley ; Lady Chatterton ; laids, les dix laids (Bob dit « l’âne ») ; les dix façons d’accommoder l’ poulet ; les dix doigts du Buddha éveillé ; les dix dents de lait des dandys de Leh ; le décès 10 ; les dicos – les dix coteaux – les dichotomies ; les dix plaies d’Egypte, les ten Hébreux, les dix commandements, les gens vils selon cinq mafieux ; les « dis-lui non ! » de Françoise hardie ; l’Eddie Mitchell, l’Eddie de Nantes, les mille de Rousseau ; la ligne 10………………………………….…
Les « dis-moi ! » – les « dis-lui ! » – les dealers ; les dix stricts du dix, Downing Street ; les distributeurs, les déca fées innées ; les trois Gros < les sept nains < les dix petits maigres ( > les quatre filles du docteur marchent) ; les dédits, les non-dits, les « on dit » du candide raton (Monique a les vingt skis) ; les rats dits « noirs » et les paras dits « blancs » ( SIC : je m’en irai dormir dans le para dit « blanc ») ; les dix tyrans Bic ; les dix de trèfle, les dix de der ; les dix vers des dix piafs ; les divas d’Ivan – les dix vents d’Yves A. – les divans d’Eva ; les dix vans de vin – les dix vains devant – les devins d’avant ; les divers devins ; les dix vies d’Yvon ; les dix bons bidons ; les dix doigts dans l’ nez, les dix nez aux chandelles ; les dito – les taudis ; les dix en tri, les dix en Sion, les dysfonctionnements ; les dictons, les dictats ; Sète et Troyes qui font dix ; les dix D. – les dix G. ; D. H. Lawrence qui dîne au Rizzi ; l’eau rance d’un radis ; Dee Dee Bridgewater et Dick Rivers que dix canaux gardent ; les fées d’hiver ; les dix vers avariés de mon jardin dit « vert » ; les dix manches de pioche, les lundis de pluie ; la guerre des dix jours (les divines saignaient) ; les démons de minuit, les dix monts de l’Inuit, l’Edmond de mes nuits…
Ce qui est DIX est dit,
Pour les dix ans de Mauves, Sylvie Rouch
Dix – Association Mauves en Noir, 2011 – 257 p. – Collectif – 22 nouvelles – 7 €
Dans les rayons de la Noiraude depuis le 15 mai 2011.